Excalibur electronic 404-2 Handheld Game System User Manual


 
pour ce coup seront réduits de
moitié. Si votre score est zéro, un
clignotement à l’écran affichera le
coup original. La plupart des coups
vous permettent de marquer
4 points, mais certains coups
brillants commencent à 8 points.
Le numéro, les joueurs, les lieux et
les dates des grandes parties sont
présentés ci-dessous, avec un petit
commentaire sur chaque partie.
(Tous les commentaires sont
©2000 Al Lawrence, tous droits
réservés).
1. Adolf Anderssen c. Lionel Kieseritsky,
Londres, 1851
Cette merveilleuse partie
d’attaque, un gambit roi, est bien
connue sous le nom de « l’immor-
telle ». Les deux joueurs ont
démontré hors de tout doute les
préférences d’attaque du XIX
e
siè-
cle, et Andersen était l’un des
attaquants les plus ingénieux de
tous les temps. Après 18. Fd6,
Anderssen perd ses deux tours et
sa dame ! Dans la position finale, il
déploie ses faibles forces exacte-
ment comme il le fallait pour
terrasser les noirs.
2. Adolf Anderssen c. J. Dufresne,
Berlin, 1852
Encore une fois, on voit Anderssen
embobiner son adversaire. La par-
tie commence sous forme de gam-
bit Evans, une variante du Giuoco
Piano. Au 19
e
coup des blancs :
Tad1 !! L’un des coups les plus
célèbres de l’histoire des échecs.
Les noirs répliquent en ...Dxf3,
emportent un cavalier et menacent
un mat. On croit alors que la fin est
proche, mais Anderssen continue
en sacrifiant une tour et sa dame,
ce qui l’amène à une victoire par
échec et mat après une série de
coups brillants. Cette partie clas-
sique est connue sous le nom de
« partie Evergreen ».
3. Paul Morphy c. le duc Karl et
le comte Isouard, Paris, 1858
À l’opéra de Paris, ce champion
non officiel du monde, très brillant,
joue une partie spontanée contre
deux hommes de la noblesse. Tout
le monde croit que ce sera fini
avant de commencer ! Adoptant la
défense Philidor, l’équipe des
nobles jouent un faible 3...Fg5 qui
laissent Morphy avec un
développement supérieur (ses
pièces sont mieux réparties sur
l’échiquier) et ses deux fous (deux
fous contre un fou et un cavalier).
Ces deux importants avantages
étaient tout ce dont Morphy avait
besoin. C’est alors que les noirs
gaspillent encore plus de temps
avec un autre coup de pion,
9…b5 ?, Morphy frappe le duo
avec une série de brillants sacri-
fices et mat. La victoire de l’esprit
sur la matière fait la beauté du jeu
d’échecs.
4.Wilhelm Steinitz c. Kurt von
Bardeleben, Hastings, 1895
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